Résumés > Amalia KOTSAKI_Le passé « réfugiés » en tant que facteur d’inscription des bâtiments ottomans dans le patrimoine grec.

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Amalia Kotsaki

Professeur associée, Université Technique de Crète, Grèce

L’échange des populations résultant de la Convention de Lausanne en 1923 a légué en Grèce un grand nombre de bâtiments publics ottomans. Leur forme architecturale ou leur caractère monumental a suscité des intérêts diversifiés ; ainsi ces édifices ont été abordés de façon diversifiée de la part de l’état grec. Dans le contexte de l’esprit nationaliste vif, vif en ce moment, ils ont été souvent dévalorisés au même détruits.

Les bâtiments publics ottomans utilisés pour abriter les réfugiés, après l’échange des populations, représentent une catégorie spéciale car ils ont été traités différemment et de manière plus favorable quant à leur protection et préservation. Leur phase « réfugiés » se révèle être un « facteur d’hellénisation » facilitant ainsi leur inscription dans le patrimoine grec.

La présentation traitera ce phénomène à travers des exemples des bâtiments ottomans - inscrits ou pas dans la phase « réfugiés » - et leur exploitation de la part de l’état grec ; parallèlement, elle mettra en évidence la dynamique du passé de la question des réfugiés dans la procédure d’intégration des vestiges architecturaux dans le patrimoine national.

 

 

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