Résumés > Theodoros ARAVANIS_La protection des bâtiments pour les réfugiés devant le Conseil d’État

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Theodoros Aravanis

Le Conseil d’État, après une courte période d’hésitation, a statué que les ensembles d’immeubles bâtis pour loger les réfugiés de 1922 font partie de l’héritage architectural moderne. Au début (2003), il a nié cette qualité à un tel ensemble, situé à Drapetsona, à cause notamment du mauvais état des constructions, dû à un tremblement de terre. Ensuite (2004), opérant un revirement, il a annulé une décision de classement partiel d’un ensemble d’immeubles des années ’30 situé à Athènes (Av. Alexandras), aux motifs que le caractère de monument historique moderne, reconnu aux deux des huit bâtiments, valait aussi pour les autres et que l’ensemble, dessiné par des architectes renommés, devait être classé dans sa totalité puisqu’il constitue un exemple significatif du modernisme architectural de l’époque et du vaste programme de logement des réfugiés de l’Asie Mineure, indépendamment de la détérioration des constructions, qui est réparable. Au contraire, le juge administratif (2018) a validé le refus de classement d’une maison de réfugiés, située à Kalamaria, à cause de son architecture plutôt indifférente, son mauvais état de conservation et du fait que, restée isolée, n’évoquait pas les circonstances de son édification.

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